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Contrepoint chromatique
(bleu)
Techniques mixtes sur toile
180 cm x 92 cm |
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Espace habité,
Techniques mixtes sur papier
Reeves
42 cm x 26 cm |
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La robe rouge
Techniques mixtes sur toile
100 cm x 100 cm |
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PRESSE ÉCRITE
ET CRITIQUES D'ART
2010 Contrepoint
chromatique, Jules Arbec, Parcours, hiver 2010, numéro 68
2010 D’un
plaisir à l’autre, Gilles Matte, Traces magasine, février 2010
1998
Le Pluralisme dans l'art au Québec, Guy Robert, ICONIA,
Montréal
1996 Entre
jade et pervenche, Gaston Roberge, Le Canada Français, l'hebdo du
Haut Richelieu
1994 Au-delà
des apparences Marcel Collin, Le Canada Français, l'hebdo du Haut
Richelieu
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Contrepoint chromatique
La liberté du geste et
tout particulièrement le traitement des couleurs sont le pivot
essentiel du langage de Thérèse Lacasse. Dans cette
effervescence, volumes et dégradés assurent à ses compositions un
ancrage, une stabilité nécessaire pour déterminer les temps forts et
le rythme quasi sonore de ses oeuvres. Pour l'Artiste chaque
oeuvre devient une enclave secrète taillée au creux de l'imaginaire,
un lieu à cette limite incertaine où rêve et réalité se conjuguent
dans le temps et dans l'espace de l'oeuvre.
Jules Arbec, critique d'art (Parcours , hiver 2010)
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Regard sur l’œuvre de Thérèse
Lacasse
« De ma formation de base, il me
restera toujours la nation du plaisir dans la créativité. »
Voilà sans doute le fondement d’un bonheur de peindre qui enlumine
ses tableaux. Puis, c’est la nature qui fonde la suite, par une
perception attentive et personnelle de l’espace dirigé vers des
schèmes picturaux au-delà des trames narratives du pittoresque. Une
sorte d’instinct synesthésique qu’elle évoque comme suit : «
J’ai dans la mémoire des odeurs de vent mauve, un goût salé de
rosée, le jade de l’écume sur la berge »
Guy
Robert, critique d’art ( Le pluralisme dans l’art au Québec,
1998 )
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D’un plaisir à
l’autre.
Comme nombre d’artiste qui parlent
de leur travail, Thérèse Lacasse aborde le sien par la manière. Elle
sépare l’ensemble de sa création en deux grandes catégories qu’elle
nomme contrepoint chromatique, selon que les tableaux
naissent du mouvement et des couleurs qui s’entrechoquent ou,
espace habité lorsqu’il dérive souvent vers la présence
humaine. Ces catégories atteignent souvent toutefois un étonnant
niveau de perméabilité au point que quantité d’œuvres s’inscriront,
entrer titre et sous-titre simultanément dans l’une et l’autre. En
relisant l’œuvre de Thérèse Lacasse on saisit mieux cette recherche
de l’œil qui voit tout en même temps. Je pourrais mêler les
cartes à nouveau et recommencer. J’en arriverais toujours , par les
chemins du plaisir qui gardent vivants les pinceaux de Thérèse
Lacasse, à cette magnifique double question en exergue d’un
tableau : Sais-tu, si nous sommes encore loin de la beauté du
monde? Qu’est-ce que la beauté du monde a à être si mélangée.
Gilles Matte ( Traces mensuel culturel , février 2010)
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